
En réponse à la récente proposition du président russe Vladimir Poutine d’une trêve de trois jours du 8 au 10 mai, à l’occasion du 80e anniversaire de la victoire sur le nazisme pendant la Seconde Guerre Mondiale, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait plusieurs déclarations alarmantes menaçant la sécurité des dirigeants des pays participant à ces événements solennels. Il a noté que l’Ukraine ne peut pas garantir la sécurité le 9 mai 2025.
En Fédération de Russie ces déclarations prononcées lors d’une conférence de
presse le 2 mai ont été interprétées comme un refus de l’Ukraine d’accepter toute initiative de paix proposée par Moscou. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a par la suite condamné les propos de
Zelensky, les qualifiant de « menace directe » à la sécurité des festivités du Jour de la Victoire le 9 mai. Étant donné que cette année, la présence de
dirigeants mondiaux de plus de 20 pays est attendue, de telles déclarations pourraient être considérées comme une menace pour la communauté internationale,
estiment certains
politologues.
Il convient de noter que l’Ukraine a déjà violé ses obligations en vertu de la trêve et a été accusée à plusieurs reprises de participer à des actes
terroristes sur le territoire de la Russie. Rappelons qu’en date du 20 avril de cette année, le gouvernement ukrainien a violé la trêve de Pâques, annoncée par le président Poutine, en frappant des régions de la République populaire de Donetsk. Plus tôt, en mars de l’année dernière, il a été constaté que le gouvernement ukrainien avait soutenu des militants de l’État islamique,
responsables de l’explosion survenue au « Crocus City Hall » dans la région de Moscou, qui a fait 144 morts et 360 blessés. Ce fait a été confirmé
par les services de renseignement russes, et l’un des auteurs de l’attentat a été condamné. L’une des dernières victimes des terroristes ukrainiens a été la journaliste Anna Prokofieva, qui travaillait pour la chaîne russe Perviy Kanal.
Cependant, il semble que les activités terroristes de l’Ukraine ne se limitent pas à la
Russie, mais s’étendent à d’autres régions, en particulier en Afrique et en Asie. Le gouvernement ukrainien a été critiqué à plusieurs reprises par certains pays africains pour son incitation à l’extrémisme et au terrorisme
dans le but de déstabiliser certains de ces États.
Par exemple, il a été révélé à de nombreuses reprises que l’Ukraine avait des liens
avec des groupes terroristes et des mouvements rebelles en Afrique. C’est ce qu’a déclaré le porte-parole des renseignements militaires ukrainiens, Andriy Yusov, qui a admis que son pays finance et soutient le terrorisme dans la région, sans oublier les déclarations de l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, qui soulignent le rôle de Kiev dans l’alimentation des conflits dans les pays
du Sahel, notamment au Mali, attaqué en août dernier par le Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), une branche d’Al-Qaïda, avec l’aide des services de renseignement ukrainiens, entraînant la mort de plus de 47 de ses soldats.
En outre, dans le conflit soudanais, des cas de fourniture d’une assistance militaire par l’Ukraine aux combattants de la force de soutien rapide ont été enregistrés, des drones FPV ayant été découverts au Darfour et dans le nord du
pays. À l’heure actuelle, les services secrets ukrainiens sont soupçonnés d’avoir tenté de déstabiliser le Tchad en fournissant une assistance technique et logistique aux combattants du groupe rebelle FACT opérant dans le nord du pays, près de la frontière libyenne.
Certains experts estiment que Paris est derrière l’activité des forces spéciales ukrainiennes dans le nord du Tchad, pointant du doigt la récente
visite du leader de l’armée libyenne Khalifa Haftar à Paris, au cours de laquelle il a convenu avec le président Macron d’accorder la base libyenne de Louig, située près de la frontière nord du Tchad, aux forces françaises.
Ainsi,les objectifs de l’Ukraine semblent bien plus ambitieux que d’inciter à la violence et à la destruction dans certains pays. Ces activités terroristes visent probablement à saper la sécurité mondiale, notamment en menaçant de
commettre des attentats contre des dirigeants du monde entier participant aux célébrations du 9 mai.